A coté du paradis
Lo’jo » bazar savant » 2005
J’habite à coté du paradis, un palais imparfait qui donne sur la guerre
J’ai un jardin qui donne sur l’envers du monde
J’y ai planté mes riddims créoles, des arômes polyrythmiques
Des petites fleurs pentatoniques.
Les beautés sont si fragiles et si secrètes, ont leur façon de se taire
De lier toute magie à leur cause, ont leur façon de se taire
A la fête des vivants, au règne des choses imparfaites j’étais là
An dounia an dounia an dounia an dounia an dounia dounia Oney intayno oney ney intay oney intay
J’habite à coté du paradis, un palais imparfait qui donne sur la guerre
J’ai un jardin qui donne sur l’envers du monde
J’y récolterai des bouquets d’hymnes, des aurores métisses.
Et le pollen des mes plantes insoumises s’en ira par la mère ensemencer d’autres friches.
Les beautés sont si fragiles et si secrètes, ont leur façon de se taire
De lier toute magie à leur cause, ont leur façon de se taire
Connivence sacrée voilà ta bouche, extrême aromate je suis ton corps jumeau
Aridité je suis ta lande pour des cultures d’ondes millénaires
A la fête des vivants, au règne des choses imparfaites j’étais là
An dounia an dounia an dounia an dounia an dounia dounia Oney intayno oney ney intay oney intay